- Rue Ernest Jacques 6
6280 Gerpinnes - 0470/53.44.46
- Julie.pro.psy@gmail.com
La sexualité a longtemps été un sujet tabou. Et pour cause, on estime qu’elle est source de conflits entre Dieu et les Hommes. En fonction des diverses croyances, chacun a sa perception de la conduite à suivre en ce qui concerne la sexualité. Ces croyances sont souvent liées aux religions et à la moralité. Mais, on se pose souvent des questions sur les fondements et origines de ces croyances qui définissent en majorité les permis et les interdits en matière de sexualité dans les familles et dans la société.
Par définition, la religion est un ensemble de croyances et de principes propres à une communauté qui définissent le rapport entre l’Homme et le sacré. Elle est essentiellement basée sur la foi en un être supérieur à qui les adeptes doivent obéissance absolue.
Au nom de ces croyances, l’Homme est amené à suivre des règles pour rester dans les bonnes grâces de l’être suprême. On peut citer diverses religions, dont le judéo-christianisme. Elle désigne les chrétiens d’origine juive qui suivent les commandements de la loi mosaïque. Le terme judéo-chrétien associe le christianisme et le judaïsme et par conséquent leurs croyances. Ces deux religions ont une même origine, mais constituent aujourd’hui deux religions distinctes.
Pendant que la foi juive est basée sur la Torah (loi de moïse), les chrétiens suivent non seulement la loi mosaïque, mais accordent une grande importance au Nouveau Testament. Ils utilisent la bible. Leurs croyances représentent pour leurs peuples les principes à suivre pour entretenir une bonne relation avec Dieu et les Hommes.
La religion judéo-chrétienne apparaît comme une religion répressive des actes, mais surtout des désirs. La morale judéo-chrétienne est considérée par les uns comme une morale de culpabilité et d’interdiction et par d’autres comme une source de valeur.
Dans le domaine de la sexualité, le judéo-christianisme rejette le préservatif, la contraception, la masturbation, l’homosexualité, etc. Autrement dit, il bannit tout ce qui contribue à la jouissance dans un cadre contraire à ce que prescrit la foi judéo-chrétienne. Ces interdits sont justifiés par la Bible qui aborde la sexualité en trois sens :
On comprend alors que l’amour, l’abstinence, la fidélité, la maîtrise des désirs de la chair et la pureté sont les valeurs fortes que défendent les sociétés judéo-chrétiennes. Et c’est d’ailleurs sur ces valeurs que repose l’éducation sexuelle, la morale et la bonne conduite sexuelle dans la société.
Les prescriptions en matière de sexualité dans d’autres religions rejoignent ces mêmes valeurs, mais sont plus ou moins ouvertes. C’est pourquoi l’impudicité, l’infidélité, l’homosexualité ne sont pas vues d’un bon œil, bien qu’on observe de plus en plus leur acceptation.
La sexualité a connu une évolution considérable, elle est plus accessible. Même dans les familles où les parents restent hermétiques sur le sujet, les enfants ont plus de facilité à s’informer, à s’éduquer auprès de l’entourage. C’est au prix de grands efforts que les parents arrivent à contenir les enfants pour qu’ils ne suivent pas tout ce qui est tendance. Et ce n’est pas que les adolescents qui sont exposés, mais toutes les tranches d’âges.
En effet, on est à une époque où des personnes d’âge mûres se découvrent des envies et fantasmes qu’elles ont moins de gênes à expérimenter. De même, les sociétés sont de plus en plus ouvertes aux différences sexuelles. On assiste à une dégradation des croyances judéo-chrétiennes qui ont pourtant joué un rôle majeur dans l’édification de la société.