Ménopause, les premiers signes et le traitement

Tout savoir de la ménopause La ménopause survient avec des changements qui peuvent affecter la vie de la femme. On peut la reconnaître par des signes précurseurs. Face à la ménopause, il y a des solutions pour mieux se sentir et apprendre à apprécier son corps. Voici tout ce que vous devez savoir pour affronter […]

Tout savoir de la ménopause

La ménopause survient avec des changements qui peuvent affecter la vie de la femme. On peut la reconnaître par des signes précurseurs. Face à la ménopause, il y a des solutions pour mieux se sentir et apprendre à apprécier son corps. Voici tout ce que vous devez savoir pour affronter l’inévitable.

Qu’est-ce que la ménopause ?

La signification littérale que les médecins gynécologues donnent à la ménopause est : arrêt des règles ou des menstrues. Il faut savoir que cet arrêt normal des règles se produit quand le stock d’ovules disponibles dans les ovaires est épuisé. Cela apparaît de façon générale entre 45 et 52 ans. D’ailleurs, les statistiques révèlent que 80% des femmes sont ménopausées dans cet intervalle d’âges. Toutefois, il y a des exceptions, car elle peut apparaît très tôt chez certaines femmes (avant 40 ans). On parle dans ce cas de ménopause précoce. Si elle survient après 55 ans, on dira que c’est une ménopause tardive. Pendant la période de ménopause, les ovaires ne produisent plus d’ovules, et il n’y a plus émission d’hormones féminines. Il s’agit de la FSH et de la LH : des hormones qui stimulent les ovaires. Ainsi que de la progestérone et des œstrogènes qui sont des hormones sécrétées par les ovaires. Par ailleurs, une ménopause brutale peut naître après un choc psychologique.

Si vos règles s’arrêtent pour de bon, alors vous êtes ménopausée. Elle sera confirmée si après une année les menstruations sont toujours absentes. En effet, d’après les spécialistes, un arrêt des menstrues peut survenir à la suite d’une baisse hormonale brutale ou d’un choc. Il convient donc d’attendre une année sans règles afin de lever tous les doutes.

Savoir reconnaître les premiers signes

A la naissance, les ovaires de chaque femme renferment une grande quantité de follicules (environ un million). Ces follicules abritent ainsi un nombre considérable d’ovules. Deux schémas vont se présenter au cours de la vie de la femme. D’abord, on constate que plusieurs de ces follicules vont régresser. C’est seulement près de 500 follicules qui parviendront à la maturation durant la vie. En fait, ils seront libérés chaque mois en alternance par les ovaires. Lorsque la femme approche de 40 ans, le stock de follicules à très fortement baissé et les follicules manifestent des signes d’essoufflement. Les taux des hormones (progestérone et œstrogènes) deviennent irréguliers et tendent à la baisse. Cette période est considérée comme la pré-ménopause. Elle peut durer d’un à quatre (4) ans. Mais, c’est la progestérone qui connaîtra d’abord une diminution. A ce stade, la forte concentration d’œstrogènes dans le sang peut favoriser des désagréments en fin de cycle.

On observera une tension au niveau des seins. Les règles peuvent devenir plus abondantes. La femme peut constater également une prise de poids. Il y a rétention d’eau dans certains cas. Sachez que tous ces désagréments ne s’abattront pas à la fois sur vous. Certaines femmes manifesteront des symptômes qu’on n’observera pas chez d’autres. De plus, les signes n’apparaîtront pas chaque mois. Quelque temps après, le taux d’œstrogène baisse à son tour. Cette diminution entraîne d’emblée des menstrues moins abondantes. Sans oublier l’apparition des bouffées de chaleur et des sueurs nocturnes. Après cette période de transition s’installe la ménopause lorsque les règles s’arrêtent définitivement.

Comment la ménopause peut-elle vous affecter ?

Plusieurs désagréments peuvent rendre votre vie plus ou moins difficile durant la ménopause. Parmi les symptômes les plus fréquents, on distingue les bouffées de chaleur. On les définit comme de brutales sensations de chaleur. Elles touchent en particulier les zones du corps suivantes : le visage, le thorax, le cuir chevelu, etc. Les bouffées de chaleur sont parfois responsables des rougeurs sur le corps. Bien évidemment, elles peuvent survenir plus d’une fois par jour. La sécheresse vaginale est aussi un symptôme fréquent. Elle peut favoriser une vive irritation de la paroi vaginale. Résultat : les rapports sexuels deviennent de plus en plus pénibles à supporter. Heureusement, il existe des moyens pour rendre le coït agréable. Par exemple, vous pouvez utiliser un lubrifiant intime. Autres désagréments : les vertiges, l’insomnie, les douleurs articulaires, des palpitations, la fatigue, l’œdème des chevilles…

Il ne faudrait pas s’alarmer quand ces choses arrivent. Apprenez à maîtriser votre corps afin de mieux supporter ces désagréments. C’est pourquoi il est essentiel de s’adonner à une activité physique de façon régulière. En effet, le sport aide à prévenir une éventuelle prise de poids et réduit l’intensité des bouffées de chaleur. Côté alimentation, ne vous privez pas des phyto-œstrogènes. Mangez donc des aliments comme les pois chiches, les graines de lin et le soja. Quelle que soit la situation vécue, apprenez à vivre avec la ménopause au lieu de vous inquiéter. Toujours garder confiance en soi et améliorer son estime de soi. Les huiles essentielles s’avérèrent efficaces dans la lutte contre les bouffées de chaleur. Ajoutez à une cuillère à café de miel deux (2) gouttes d’huile essentielle de sauge. La fréquence recommandée est : deux fois par jour.

Traitement de la ménopause

Il peut s’agir d’un traitement hormonal. Celui-ci a pour but de soulager les symptômes de la ménopause décrits plus haut. On peut envisager un traitement hormonal dès le début de sa ménopause. Certaines études ont révélé que le traitement hormonal substitutif (THS) augmenterait les risques légèrement le risque de cancer du sein et des maladies cardiovasculaires. Il ne s’agit pas d’être pour ou contre. Il convient plutôt de se renseigner auprès de son gynécologue. Ce spécialiste saura mieux vous situer et vous aider à améliorer votre qualité de vie.

Par ailleurs, vous n’êtes pas obligée de consulter un spécialiste à moins que les symptômes perturbent votre vie de tous les jours. Dans ces circonstances, consultez un médecin dans l’objectif d’obtenir un traitement adapté à votre cas. Il pourra vous prescrire un traitement