Le BDSM peut être considéré comme une déviance sexuelle par certains ? Pouvons-nous parler de déviances sexuelles en ce 21e siècle ? Les avis sont partagés sur la question. Faisons le point sur cette pratique sexuelle qui attire plusieurs aujourd’hui.
Le BDSM désigne une pratique sexuelle. On peut donner une définition à partir des différentes lettres qui composent cet acronyme. Alors, que devez-vous comprendre par BDSM ? La lettre « B » fait référence au Bondage (l’art de la corde et du bondage). Le « D » a été mis pour Domination ou encore Discipline. Le « S » doit vous faire penser à Soumission. Enfin, les lettres « S » et « M » ont été mises pour Sadisme et Masochisme (sado-masochisme). Après ces quelques précisions, vous en avez certainement une meilleure compréhension.
Dans la pratique sexuelle du bondage, celui qui est attaché se laisse dominer par l’autre. Le sado-masochiste est un individu qui éprouve du plaisir en alternant les rôles de sadique et de masochiste. On pourrait penser que le BDSM se focalise sur les douleurs. Il y a également l’humiliation et la domination. Résultat : chacun des partenaires peut accéder au plaisir escompté. Il met en relation des individus opposés. D’une part, celui qui obtient du plaisir quand il est puni ou humilié. D’autre part, une personne qui aime dominer et apporter de la souffrance (désirée). Cependant, il arrive que les différents intervenants s’échangent les rôles. Il faut souligner que le terme BDSM embrasse plusieurs pratiques : humiliation, pet play, jeux de cire et autres.
Souhaitez-vous vous aventurer sur le terrain du BDSM ? Avant de commencer quoi que ce soit, il est nécessaire de bien se renseigner si vous voulez éviter de mauvaises surprises. Il est notamment fondé sur le jeu de rôles. Il est question de rôles de dominant et de soumis. Les rôles peuvent être inversés entre les partenaires. Deux sortes de pratiques selon les cas : physiques et psychologiques. Vous pouvez orienter votre séance comme vous le désirez à condition de ne pas mettre la vie de l’autre en danger. C’est pourquoi il est capital d’instaurer des règles dès le départ afin d’éviter d’éventuelles déviances. On pourra, par exemple, définir les pratiques à utiliser d’un commun accord. Assurément, il y a des limites à ne pas franchir même si la douleur est acceptée. La pratique du BDSM doit être basée sur la communication et la confiance.
On peut tenter une première expérience en privé à la maison avec le consentement de son/sa partenaire. Il est aussi possible de rejoindre un club ou profiter d’une soirée. Aujourd’hui, faire une rencontre BDSM est facile, surtout en scrutant les petites annonces çà et là sur le Web. Vous allez rencontrer des personnes ayant les mêmes aspirations en consultant des sites de rencontres spécialisés. Il ne faudrait pas se compliquer la vie pour la première séance. Cherchez plutôt à faire simple en explorant les pratiques l’une après l’autre.
Les séances de BDSM peuvent intégrer des jeux tels que le bondage, les jeux de douleur ou les jeux mentaux. Vous pouvez en trouvés pleins d’accessoires dans ce sexshop en ligne.
Le bondage, sans aucun doute, est l’un des meilleurs jeux pour prendre son plaisir avec le BDSM. Il consiste à restreindre les mouvements physiques de votre partenaire, et ce, au moyen de cordes, de liens ou de menottes. En réalité, le bondage, outre le fait qu’il soit une pratique sexuelle, peut évoluer en jeu de douleur.
Cette catégorie englobe toutes les pratiques consistant à infliger de la douleur ou d’en recevoir. Toutefois, vous pouvez explorer l’univers de vos sensations grâce aux chatouillements, mordillements, fessées, fouettements, etc. Par ailleurs, il faut préciser que certains jeux de douleurs peuvent être particulièrement dangereux. Vous avez notamment la torture des parties génitales ou les brûlures.
Dans le BDSM, les jeux mentaux sont destinés à créer un lien psychologique entre les partenaires. À titre illustratif, vous pouvez retrouver la notion d’appartenance entre un maître/une maîtresse et son/sa dominé (e). Pour pratiquer les jeux mentaux, il vous suffit de prendre en compte l’humiliation, les injures, la honte ou le port de collier.
La tenue vestimentaire, dans une séance BDSM, constitue un véritable indicateur. En tant qu’homme dominateur, vous devez mettre un pantalon accompagné d’un gilet en cuir ou torse nu. Dans le cas où vous seriez dominé, le dernier mot revient à la maîtresse. Il est primordial que vous fassiez l’essentiel pour la satisfaire.
Quant à vous Madame, vous devez, en véritable dominatrice, opter pour le corset en cuir, les talons à taille vertigineuse, la robe rouge en latex… Vous êtes une déesse et devez le faire savoir. Si vous êtes soumise, il vaut mieux prioriser les sous-vêtements suivants : porte-jarretelles, corset, bâillon et bien sûr le collier.
En définitive, les séances de BDSM sont dédiées à l’art et au plaisir des partenaires. L’état d’esprit, l’attitude et le comportement sont autant d’éléments qui doivent impacter ce moment à deux. Surtout, faites preuve de créativité pour trouver des jeux afin de parfaire ces instants.