Mère castratrice, maman protectrice, mère violente… On rencontre plusieurs profils de mères. Chacune peut influencer négativement la relation mère-fille. Pour une relation plus équilibrée, il importe de faire attention à ses mots tout en jouant parfaitement son rôle de parent. Des conseils pour vous aider.
Pour une meilleure relation entre les individus, il est impératif que chacun soit conscient de sa place. Prendre aussi conscience des joies qu’il peut procurer à l’autre. Sans oublier les misères qu’il peut lui faire endurer. Alors, en tant que parent, il est nécessaire de jouer son rôle de la meilleure des manières. Bien sûr, en respectant la position de son enfant. Ne pas considérer sa fille comme un adulte lorsqu’elle est encore très jeune. Ne pas la traiter comme un tout-petit lorsqu’elle parvient à la maturité. Que vous soyez une mère fusionnelle ou autre, tous les efforts doivent converger votre l’établissement d’une relation amicale et apaiser. Il est indispensable d’avoir l’attitude qui convient, que ce soit pour éduquer ou pour faire des réprimandes.
Si on veut bâtir des relations heureuses avec nos filles, il faut commencer par en paix avec soi-même. De plus, une relation heureuse se construit surtout avec un langage approprié et des paroles aimables. Ceci s’explique par le fait que c’est par le langage que l’on communique avec son prochain. Par notre façon de parler, les autres peuvent deviner immédiatement ce qu’il y a dans notre cœur. Alors, votre pensée à l’égard de votre fille ne doit pas être autre que ce qui sortira de votre bouche. Il faut que vous prononciez des paroles aimables. Cela suppose que les propos de chaque mère ne devraient pas être fondés sur les mauvaises actions de sa fille, mais plutôt sur son amour pour elle. Quelqu’un disait ceci : « Une réponse douce calme la fureur. ». Combien de dégâts peuvent favoriser une parole dure ? Que se passe-t-il dans les familles où l’on se parle en général sur un ton fâché ?
Que ressent une fille quand elle reçoit des mots blessants de sa mère ? Ces coups de poignard existent certainement sa colère. Toutes les filles ont fait cette triste expérience au moins une fois dans leur vie. Certains les ont très vite oubliés. Par contre, d’autres ont gardé soigneusement ces mots dans le placard de leur cœur. Ils resurgissent de temps en temps rendant ainsi la vie difficile. Doit-on traiter de telles mères comme des parents « immatures » ? Chacun peut donner son avis comme il le veut. Parfois, les paroles agressives ou moqueuses sont plus difficiles à supporter que des coups.
« Pourquoi ne t’ai-je pas avorté ? », « J’ai honte d’être ta mère »… Autant de paroles assassines que les mères n’hésitent pas à prononcer. Elles laissent des blessures intérieures sévères. Ces propos peuvent donner de l’insomnie tant on cherche à comprendre leur sens. Malheureusement, les hostilités et les ressentiments peuvent perdurer durant des années. Ils s’accentuent davantage quand la mère ne pense même pas à présenter des excuses. Bonne nouvelle, on peut reconstruire la relation mère-fille en repartant sur de nouvelles bases. Les deux parties peuvent y arriver en apprenant à pardonner. Chaque camp fera le petit pas nécessaire à la réconciliation.
Aller vers l’autre pour demander pardon exige également des paroles appropriées et aimables. Il n’est pas question d’un simple : « Je te demande pardon. ». Mais, il est primordial de donner les raisons pour lesquelles on demande pardon.
Plusieurs mères connaissent des difficultés avec leurs filles. Les raisons de la rupture sont diverses. L’amour maternel peut pousser la mère à faire des erreurs. Les filles aussi ne sont pas sans reproche. Dans tous les cas, il est possible d’améliorer la relation mère-fille. Vous devez agir de telle sorte à être en paix avec votre fille. Le premier réflexe consiste à faire pour l’autre ce que vous voulez qu’il fasse pour vous. Vous désirez qu’on vous aime, alors donnez aussi de l’amour. Le second réflexe est de se préoccuper des besoins de sa fille. S’inquiéter des besoins de sa descendance, c’est lui donner la possibilité de faire ses choix si son âge lui permet : vêtements, activités, loisirs, etc.
Une autre façon d’améliorer la relation mère-fille est de passer du temps ensemble. Par exemple, vous pouvez profiter des vacances avec votre ado. Toutefois, organisez vos vacances de sorte à satisfaire les attentes de chacun. Il convient de trouver les dates et le lieu de séjour. Ce sont des moments favorables pour resserrer et réapprendre à se parler en douceur. C’est aussi l’occasion pour la mère de se frotter à plusieurs questions éducatives fondamentales. Évitez de planifier le voyage toute seule. Votre adolescente appréciera d’être pleinement impliquée dans le projet. En vacances, aménagez du temps à deux : des visites de sites touristiques, une balade sur la plage, une activité sportive, etc. Cependant, évitez de vous retrouver constamment tous les deux.
La consultation d’un psy est plus essentielle lorsque la relation mère-fille bascule dans la haine. Cette phrase est courante chez certaines filles : « Je déteste ma mère ». C’est la rupture ! Un événement dont la douleur est souvent sous-estimée. Dans ces conditions, la vengeance d’une fille peut avoir des conséquences graves sur l’équilibre de la famille. Une fille peut détester une mère l’ayant abandonné ou une maman agressive sur le plan physique. Même si on déteste sa mère, cela n’empêche de devenir la maman idéale à l’âge adulte.
Un professionnel peut aider la mère comme la fille à s’accepter. On pourra reconnaître les points négatifs, mais surtout positifs de son histoire pour se reconstruire. Chacun a besoin de l’autre pour se reconstruire de manière positive. Les conseils avisés d’un spécialiste peuvent beaucoup aider. Par ailleurs, en cas de désaccord profond, une médiation familiale peut être utile. On prendra le temps de se parler en toute impartialité.